L’ÉPOPÉE DE L’ÉRABLE
Première étape

Du côté de Salamanca,
région des Grands Lacs

Avant de trouver sa place dans la cellule d’un RAPIDO, le bois d’érable a fait un long voyage qui commence dans une scierie de Salamanca, à 100 kilomètres de Buffalo, pas loin des chutes du Niagara. Le bois est collecté dans les forêts de la région des Grands Lacs et celles qui bordent le Saint-Laurent. Un vaste manteau forestier chevauche la frontière USA-Canada ; une richesse écologique et économique à préserver : de fait, l’état américain est vigilant, pour chaque érable abattu, deux sont replantés. L’érable nourrit l’imaginaire comme peu d’arbres, il est de ces éléments naturels dont l’existence est intimement lié à celle des hommes qui le côtoient, leur fournissant nourriture (sucre, sirop), matériau d’ébénisterie (entre autre) et symbole. En 1965, le Canada a orné son drapeau de la fameuse feuille, caractérisée par sa grande dimension, aux extrémités fines, et dotée d’une longue tige. On dénombre 150 espèces d’érables dont l’érable à sucre, l’érable argenté, l’érable de Pennsylvanie… L’arbre destiné à l’ébénisterie est coupé à partir de 80 ans. Son bois est compact, ce qui lui confère d’admirable qualité d’assemblage et de résistance. Comme il est dur, il se prête bien aux opérations de perçage ou collage.

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