Camping-cariste occasionnel ou confirmé :
le plaisir commun

Combien de clients lors des salons m'ont demandé pourquoi tel choix avait été fait plutôt qu'un autre ? Comment nous avions pensé au côté pratique des équipements ? Bref, d’où venaient nos idées ? Face à des clients qui sont experts en utilisation de camping-cars, il est indispensable de partager la même vision et le même plaisir d’utilisation. Pour cette raison, nous devenons aussi occasionnellement, clients de nos propres produits et pratiquons le camping-car pendant nos loisirs. Une expérience riche, qui nous permet de vivre les mêmes sensations que nos clients de France ou d'Europe et de revenir avec des suggestions d'améliorations, de nouvelles idées et surtout une valise d'histoires à raconter ! Nos périodes de tests rencontrent tout de même une limite : aucun d'entre nous n'a eu le privilège de partir tester 3 mois un RAPIDO au Maroc ou dans les pays scandinaves, travail oblige. Mais l'envie est là !

Pierre Louis GUERINEAU, Directeur Marketing et Commerce

Pour l’illustrer, ce nouveau numéro vous propose un petit voyage au coeur des témoignages de l’équipe RAPIDO, camping-cariste à ses heures.

> L’ESPRIT DE FAMILLE

Ses premières vacances en camping-car,Thierry ROCHER les a expérimentées il y a 7 ans. Expérimenter, est vraiment le mot qui convient, puisqu’à cette époque c’est en véritable novice qu’il prépare son départ. Première surprise pour la famille Rocher : « la préparation nécessaire ». « On se rend compte du manque de préparation à l’usage, quand il nous manque un seau ou encore une balayette », mais pour l’heure c’est le premier départ et donc les premiers oublis.Vient ensuite la vie au sein même du camping-car. « En vivant ensemble, à 5 dans un espace réduit on vit un vrai moment de famille, on forme une vraie petite communauté ». Si le camping-car peut vite prendre des allures de cabane pour les plus jeunes, il est aussi le lieu de toutes les curiosités et des critiques pour les autres : « on vit les remarques des autres ». « De part notre métier, on a une vision plutôt masculine du camping-car, du coup les remarques de ma femme et ma fille sont parfois sans appel (rire), mais sont sources de réflexion pour la marque : comment je branche mon mp3 sur du 12 V ? Où je peux trouver du courant ? Comment je me sèche les cheveux ? Dans la cuisine, des tiroirs ne seraient pas mieux que des placards ? ». De ces questions, émane aussi une autre réalité, celle de la notion de la gestion de l’autonomie quant à l’eau et l’énergie. A l’image de certains camps scout en pleine nature ces notions, alliées à celles du respect de l’environnement ont été pour la famille Rocher, de vraies leçons de vie, des exemples et même des habitudes une fois de retour à la maison.

Thierry Rocher, Directeur Technique

> UN DOUBLE PLAISIR

Pour leur premier voyage, Yan BONNIN et sa famille ont opté pour un petit parcours de 1000 km, histoire « d’apprivoiser le véhicule et le principe en lui-même ». Dès la première halte, la satisfaction générale a laissé place au sentiment dubitatif du départ. « Cela a plu à tout le monde. On a vu tellement de choses, fait tellement de découvertes ». Un sentiment de liberté a alors soufflé sur toute la famille : « on avait presque le sentiment de vivre une aventure, ne serait-ce que dans le principe de dormir dans un véhicule dehors, et non plus dans un local fermé comme la maison ». Si l’atmosphère de la maison semble s’évaporer au profit de celle du camping-car, il en est de même pour les habitudes. « Cloisonnés à 4 dans 12 m2 », chacun met la main à la pâte : « les enfants participent à toutes les taches : l’effet camping les rend plus ludiques », malgré la tension parfois engendrée par ce confinement. Les premières vacances passées, certaines fonctionnalités appréhendées et le camping-car en partie maîtrisé, la famille BONNIN décide de tenter d’autres expériences, d’autres situations : le camping-car l’hiver et le camping-car pendant les fêtes estivales. C’est avec la même satisfaction qu’ils reviendront de vacances : pas de problème de chauffage ni de difficultés de stationnement en pleines fêtes de Bayonne et toujours cet inlassable sentiment étrange : « on a l’impression que les vacances ont duré le double de leur temps ».

Yan BONNIN, Responsable Commercial France

> UN FORMIDABLE LEVIER D’AMÉLIORATIONS

Pour son premier voyage en camping-car,Marc BROSSEAU avait décidé de tester les situations souvent jugées « problématiques ». En partant à 4, avec sa femme et ses 2 filles, il « découvre vraiment les problèmes cités dans les courriers des clients : bouteille de gaz,capacité bidon d’eau usées, d’eau propre… Il faut apprendre à vivre différemment qu’à la maison avec moins d’espace et moins de ressources énergétiques. » Les premiers constats faits, la famille BROSSEAU se met en route direction la montagne. « Je voulais y aller pour comprendre les problématiques du marché européen, dans des pays en forte exposition climatique comme la Norvège ou la Finlande ». Il s’est alors exposé au casse tête des chaînes de roues à monter ou à la gestion du chauffage pour maintenir le hors gel. « Chaque client a une vie différente, des activités différentes, et c’est à l’usage qu’on s’en rend compte. Ici ce sont des modalités liées au climat, mais c’est la même chose pour une personne qui fait du vélo et une autre qui n’en fait pas. Celle qui fait de la marche ne vous dira pas que le porte vélo est placé trop haut ! ».Même au moment de rendre le véhicule, la liste des améliorations possibles continue, « quand on nettoie le camping-car après une semaine d’utilisation on voit la facilité ou non d’entretien du bac à douche, des formes à nettoyer, l’utilisation des matériaux, ou encore l’accessibilité. » Le test a finalement ses limites : celles des exigences des membres de sa famille. « Au début,c’est drôle de voir tous les points qui sont soulevés. A la fin du 10ème « peut mieux faire », c’est usant », rire.

Marc BROSSEAU, Directeur Ressources Humaines

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