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Au commencement, un châssis et les milliers de pièces d’un puzzle qui, une fois assemblés, vont constituer un véhicule capable d’héberger, protéger et transporter une petite famille. La construction d’un camping-car est à la fois un tour de magie et un tour de force. Elle emprunte beaucoup à l’industrie dans ses process, tout en préservant une part d’artisanat. Cette portion incompressible d’expérience manuelle qui fait le confort inimitable des intérieurs RAPIDO ! |
Entre la conception « intellectuelle » d’un nouveau modèle de camping-car et sa livraison, on compte habituellement une période de 18 mois… Jusqu’à l’instant de vérité, lors des premières présentations publiques, fin août en Allemagne à Düsseldorf et en septembre au Bourget (Paris). « Nous sommes très impatients d’entendre les premiers commentaires, ils donnent la tendance, c’est un moment fort ! » reconnaît Pierre-Louis Guérineau, Directeur Commerce et Marketing de la société RAPIDO. Avant cela, début avril, les équipes font l’apprentissage des implantations de la collection à venir. Au mois de juillet, la production monte progressivement en puissance, les opérateurs se sont familiarisés avec les options, mobiliers et équipements nouveaux.
19 semaines avant d’entrer sur chaîne, RAPIDO passe commande des porteurs. Découpe et assemblage dans un atelier séparé transforment le porteur « lambda » en futur RAPIDO. L’usine de Mayenne comporte 3 lignes de production parallèles. A une extrémité, un châssis nu, de l’autre, 50 mètres plus loin, un camping-car ! Bien que les tâches soient extrêmement précises et codifiées, peu d’automatisation : la construction fait appel à un savoir-faire humain. Un RAPIDO est composé d’un millier de pièces différentes (références). Une partie provient de fournisseurs extérieurs, mais pour tout ce qui concerne l’ébénisterie, le métier historique de RAPIDO, la marque s’appuie sur le savoir-faire de son équipe.
Les camping-cars progressent latéralement,
les roues sur des sabots qui
coulissent sur des rails.Au sol, les étapes
sont matérialisées par des lignes
jaunes. La pose du plancher sera suivie
des circuits eau / gaz et les câblages
électriques. Les meubles sont assemblés
au pied du véhicule. Cela nécessite
une logistique de très haute précision
pour attribuer le bon équipement
à son camping-car. D’autant
que pour la conception d’un RAPIDO,
on peut piocher dans près de
7000 références différentes (cela va
de la vis au réfrigérateur en passant
par une bordure de table en érable).
Après les meubles, arrivent les façades
en polyester qui donnent l’aspect final
au véhicule. Après la pose du toit,
la connexion des appareils finalise le
processus.
Avant de partir, le camping-car passe
au tamis d’une check-list draconienne
de 4 pages. Elle vérifie la conformité
réglementaire, la sécurité, l’aspect
fonctionnel et la qualité finale. Puis
les véhicules sont expédiés par camion
dans le réseau des concessionnaires
RAPIDO partout en Europe.
REPORTAGE
Le temps d’un RAPIDO,
une journée sur la chaîne de production
Zoom sur l’AL-KO
Ébénisterie : Du bois, du vrai !
PORTRAIT L’art de déclencher des rencontres
EXPÉRIENCE Trois générations en voyage Noëlla a conduit pour la première fois
REPORTAGE L’épopée de l’érable
ENVIRONNEMENT Moins d’emballages, moins de déchets
HUMEUR DE LECTEUR Coquetterie et camping-car, l’opinion de Marcel Gandon.
ET AUSSI Photo insolite